Après notre 3e et dernier passage à Quito, direction le sud. En effet, le frère de Marine arrive à Lima (Pérou) dans 2 semaines, il est donc temps de descendre.
On décide donc de passer à Riobamba avant de passer rencontrer Cristina à Guayaquil. Cristina est la copine du fils du beau-père de Nicolas et vit en Équateur depuis toujours avec sa famille.
Pour ne pas changer, depuis l'hôtel Auberg'Inn qu'on quitte définitivement, on prend un bus pour le terminal de Quitumbe. Même trajet mais à 0,50$ plutôt que 0,25$ par personne. On a vraisemblablement pas pris le bon bus puisqu'à La Marín, il nous débarque à un autre quai ce qui nous oblige à payer une deuxième fois pour monter sur le bon quai...
On arrive finalement à Quitumbe pour prendre le bus vers Riobamba. Environ 4h de route plus tard, on arrive au terminal de Riobamba. De là, on a environ 2 petits kilomètres pour rejoindre le centre. On se renseigne à l'hôtel Estacion mais les prix ont plus que doublé par rapport au infos du routard de 2016... On migre ainsi un peu plus loin à l'hostal Los Shyris. Moins confort mais moins cher. Le temps est à la pluie, on ne visite donc pas trop. Au soir, on se fait plaisir avec une énorme pizza Popeye ... avec des épinards bien entendu !
Le dimanche, nous allons à Cajabamba. On passe d'abord à une bonne boulangerie avant de filer à la gare des bus. Il est près de 11h quand on arrive à Cajabamba. C'est le jour du marché. Celui-ci est réputé pour son côté très authentique. De fait, nous sommes les seuls à ne pas être de la région.
À la descente du bus, on longe la route principale et on ne voit que des échoppes fermées ou en train de ranger. On craint d'être arrivés un peu tard. On s'enfonce néanmoins dans le village histoire de visiter un peu. On tombe rapidement sur une place où on trouve le marché aux légumes, fruits, herbes et autres. Celui-ci est dans un hangar ouvert à côté duquel se trouve un bâtiment où la viande et le poisson sont vendus. On poursuit notre chemin en suivant les vendeurs installés sur les bords de route. On arrive ainsi à une autre place où se trouve le marché textile. On trouve ici pas mal de vêtements et tissus traditionnels et d'autres moins. On trouve également un grand choix de chapeaux typiques de l'Équateur : le Borsalino. Il s'agit d'un chapeau en feutre rigide. Nico espère en trouver un à sa taille pour remplacer celui perdu/volé à Potosi. Malheureusement, le marché est tellement local qu'il n'y a que des petites tailles adaptées à la population Quichua. La plus grande taille ne dépasse pas 58 alors qu'il faudrait au minimum un 60. Un petit monsieur qui tient un stand nous fait la conversation pendant un moment et s'étonne qu'on ait pas d'enfants. En effet, pour beaucoup d'entre eux, les locaux ont des enfants dès 15 ans...
On continue vers une autre place, un peu moins fournie, où on trouve le rayon bricolage. On y trouve cordes, pelles, pioches, tuyaux, matériel de plomberie, disjoncteurs, etc...
On se balade un peu dans les rues du village puis on retourne sur la première place pour s'acheter quelques fruits. On y trouve des ramboutans, des bananes, des pommes et un guanábana. Pour 5 dollars, on fait l'acquisition de ce gros fruit de la taille d'un ananas qui nous occupera l'appétit pendant 2 repas à deux. Ce fruit, au goût amer et à la centaine de gros pépins qu'on ne mange pas, nous fera travailler notre digestion le jour d'après...
On reprend un bus pour rentrer sur Riobamba. Celui-ci nous dépose quelques pâtés de maison avant le terminal des bus. On marche donc un peu avant de rejoindre notre hostel. Les dernières centaines de mètres se font sous une forte pluie. On s'abrite un moment sous un porche avec quelques équatoriens en espérant que ça se calme mais il n'en est rien. On poursuit donc au pas de course jusqu'à l'hostel. On passe le reste de l'après-midi dans notre chambre à déguster le guanábana et à s'organiser un peu pour la suite. Au soir, comme il n'y a pas de cuisine à l'hostel, on sort manger. On teste le Tropiburger. Il s'agit d'une chaîne de fast-food locale façon macdo.
Le lendemain, avant de prendre le bus pour Guayaquil, on en profite pour visiter le centre ville de Riobamba. On y trouve quelques bâtiments sympas, vestige du passé colonial. Avant de quitter la ville, on prend quelques douceurs dans une autre boulangerie histoire d'avoir de quoi se sustenter durant les quelques heures de bus qui nous attendent.